Cacahuètes connection

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L’Ara à front rouge ou Ara rubrogenys découvert en 1830 par D’Orbigny, est resté une énigme pendant plus d’un siècle et demi. Il aura fallu attendre l’année 1980 pour que les premières observations, in situ, soient réalisées par des ornithologues nord-américains.
La répartition géographique de l’Ara à front rouge se limite à une petite zone de Bolivie Centrale, en Amérique du sud.
Endémique, sa population n’excèderait pas un millier d’individus. Aussi l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature le classe-t-elle dans les « espèces à risque ».

Adaptés à une vie arboricole, les Aras à front rouge sont contraints de vivre dans une région sans arbres ou presque. Pour s’alimenter, les voilà obligés de se mouvoir au sol avec des pattes de grimpeurs ! Piétons impénitents, ils marchent 4 heures par jour et parcourent quelque 300 mètres à l’heure. Ils se nourrissent essentiellement aux dépens des terres cultivées par les indiens Quechuas et complètent parfois leur régime alimentaire des fruits sauvages de la montagne.

Si l’Ara à front rouge se maintient dans ce milieu, c’est en partie grâce à la manne providentielle que représentent les cultures des Indiens. Pour le moment, les Indiens se sont résignés à ce pillage et même s’ils sont responsables de la mort de quelques oiseaux, cela ne semble pas mettre l’espèce en péril.
Depuis 1989 l’espèce est suivie et étudiée par une équipe d’ornithologues français.
Ce sont là les premières images filmées de l’Ara à front rouge.